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Introspection

Qu’est-ce qui caractérise une bande-annonce réussie à mes yeux ?

Le fait d’identifier rapidement de quoi ça parle (le genre), respecter l’intention du film mais surtout ne pas tout raconter, mettre en valeur le cast et les beaux plans, et surtout donner envie d’en voir plus !

Les formats ont-ils évolué et en quoi ?

En télé, on demande de plus en plus court. Et cela me va, parce que cela demande d’être percutant et rapide et j’aime quand ça va vite.
Pour les bandes-annonces salle, je ne comprends pas que les distributeurs veuillent tout mettre en spoilant les séquences. J’entends souvent le public autour de moi dire, qu’avec la BA, ils ont déjà vu tout le film.
J’aime le principe du “teaser”, de donner envie, voire de “tromper” un peu le public pour qu’ils soient encore surpris en regardant le film.

Comment je gère le passage d’une image à une autre ?

Le raccord entre deux plans est une question d’œil… On peut voir une image qui ne fait même pas une demi seconde si elle est bien placée… donc entre les valeurs de plans, les mouvements, la colorimétrie, c’est tout un art ou une science, je ne sais pas trop, ha ha ha !
Outre la technique, le reste est un peu inné chez les monteurs, mais l’expérience aide aussi beaucoup…

Quelle annonce de diffusion d’un film de cinéma ou d’une série t’a fait le plus kiffer ?

Récemment, la bande-annonce pour la saison 5 de Casa del Papel parce qu’on l’attendait depuis longtemps ! La reprise de la chanson Mad world apporte beaucoup. Le choix de la bonne musique, c’est toujours la réussite de la bande-annonce.

J’ai un bon souvenir de la bande-annonce salle de The tree of life où l’univers de Terence Malick y était bien représenté, avec une bonne mise en avant de l’image et du cast. Et puis je suis de la génération qui est restée scotchée en salle devant la bande-annonce de Alien, le huitième passager. C’était précurseur à l’époque.

L’art du voyage

Pourquoi mes voyages s’accompagnent de la photo et de l’écriture ?

blabla court + lien vers Exploration.

L’underground

Comment m’est venue l’envie d’habiller en visuel une musique peu facile d’accès ? 

LPZK est née avec la crise sanitaire. Ne pouvant plus voyager et confinée dans mon appartement à Paris, j’ai eu cette envie irrépressible de créer des images sur du son et de monter tout ça en rythme.

Côté visuel, j’ai pris mes dessins, photos, vidéos et j’ai travaillé mes trucages avec Avid et After Effects.

Côté son, c’est en écoutant un mix d’un ami Dj de techno hardcore que j’ai eu le déclic ; le rythme m’a plu tout de suite.

Je compose depuis aussi un peu avec Live d’Ableton mais, pour l’instant, cela reste confidentiel.

Pourquoi le noir revient souvent ?

J’aime bien le dessin noir et blanc au crayon et à l’encre de chine. J’ai fait aussi une série de peintures en noir et blanc. Ce sont mes couleurs. Le côté “dark” me vient des années 90 et de sa cold wave à laquelle j’ai beaucoup adhéré.

Et puis pour certains sujets, le fait d’ajouter une couleur à ce noir apporte plus de puissance. C’est je crois le cas avec ma dernière création en rapport avec la Cop 26.